Depuis 1931, la Mandchourie a un empereur sans pouvoir, l'armée japonaise l'a envahie. Une lycéenne joue au go, elle rêvait d'un autre destin. Un officier japonais affronte la joueuse, ils s'aiment sans un geste, la Chine vacille sous les coups de l'envahisseur.
Ayamei et Zhao sont deux enfants de la Chine moderne. Elle fait partie de l'insurrection étudiante et sa tête est mise à prix. Lui, fils de paysans, est chargé de retrouver la criminelle. Inlassablement, il suit sa piste ; son acharnement est à la mesure de sa foi dans le régime : aveugle et sans limites. Cette déchirure a façonné le parcours de la jeune étudiante, on le comprend, quand on la croise la première fois sur la place de la Paix Céleste (ou Tian an men), durant la nuit du massacre des étudiants contestataires au régime communiste.
En Chine, le saule pleureur symbolise la mort et la renaissance. Faut-il croire qu'une branche de saule puisse devenir une femme condamnée à poursuivre l'amour de siècle en siècle ? D'un Pékin bruissant dans les songes et la poussière au silence de la Cité interdite, de l'ère des courtisanes vêtues de soie à la Révolution culturelle, des steppes où galopent les Tartares aux rizières qu'arrose le sang des gardes rouges, deux êtres se cherchent et se perdent. Tout les sépare. Toutes les tragédies d'un peuple ancien.
Dans la Chine du Ve siècle, une jeune aristocrate est enlevée par un chef de guerre, futur empereur. A la mort de celui-ci, la jeune impératrice est destituée et finit sa vie recluse dans un monastère bouddhiste. Deux siècles plus tard, un jeune luthier profane sa tombe et utilise le bois de son cercueil pour fabriquer une cithare. Une épopée mêlée d'une histoire d'amour dans la Chine médiévale.